Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et verso. Par l’énoncé du format qui exprime le nombre de feuillets, on connaît immédiatement le nombre de pages que contient la feuille.

Reprenant les deux exemples ci-dessus, on aura : pour le format carré (in-8 carré), comprenant 8 feuillets à deux pages :

8 × 2 = 16 pages ;


pour la feuille jésus (in-18 jésus), comprenant 18 feuillets à 2 pages :

18 × 2 = 36 pages.

a) Lorsque l’on connaît le total des pages d’un volume et son format, il est facile, par une simple division, d’obtenir le nombre de feuilles qui le composent : soit un livre in-18 jésus (18 feuillets de 2 pages ou 36 pages) de 360 pages, on aura :

360 : 36 = 10 feuilles in-18 jésus ;

b) De même, si l’on a le format d’un travail et le nombre de feuilles qu’il contient, on peut connaître par une multiplication son chiffre de pages : soit un texte de 21 feuilles in-8 carré (21 feuilles de 8 feuillets ou 16 pages), on aura :

21 × 16 = 336 pages ;

c) Ainsi le terme feuille, qui dans son acception primitive, en papeterie, indique, par rapport au format, une grandeur unique, déterminée, de papier, désigne en typographie l’ensemble des pages imprimées recto et verso sur cette même grandeur ;

d) De ce fait, la feuille est devenue l’unité de compte dont la typographie se sert pour l’impression d’un volume : « C’est la base sur laquelle sont généralement établis les prix de main-d’œuvre, tant pour la composition que pour la lecture, le tirage » et aussi le brochage ou la reliure.

4. Chaque feuille reçoit un signe spécial — appelé signature — qui lui sert en quelque sorte de nom.

Suivant les conventions et selon les cas, le signe indiquant la signature est variable. Il peut être :

a) Un chiffre arabe, mode le plus communément employé, le plus clair et le plus pratique, pour tous genres de travaux ;