Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les pages 3-14, 6-11 et 2-15, 7-10 ; dans le côté de première, entre les pages 1-16, 8-9 et 4-13, 5-12.

b) Grands fonds. — On désigne sous le nom de grands fonds les blancs placés entre les pages dans les marges extérieures de droite et de gauche, lorsque la feuille est pliée ; on les dénomme aussi « blancs de face ».

Dans le format in-8, côté de deux, les grands fonds se rencontrent entre les pages 10-11 et 14-15 ; dans le côté de première, ils se trouvent entre les pages 9-12 et 13-16 ; il faut remarquer, en outre, que les marges extérieures des pages 2 et 7, 3 et 6 pour le côté de deux, et des pages 1 et 8, 4 et 5 pour le côté de première sont des blancs de face.

Dans son Modèle d’une Garniture, Th. Lefevre évite la confusion produite dans la définition du terme « blanc de face » : il appelle le blanc placé entre les pages 10-11, 14-15, le « blanc de barre » ; le mot est de circonstance et localise de manière parfaite l’emplacement des grands fonds ; par contre, Lefevre conserve aux blancs des marges extérieures des pages 2-7, 3-6, le nom de « marges extérieures ».

c) Petites têtes. — On désigne sous le nom de petites têtes le blanc placé en haut des pages ; ce blanc, dans une forme imposée, se trouve entre tête et tête de page. On le nomme parfois « blanc de tête » ou, plus simplement, « têtes ».

Dans une feuille in-8, côté de deux, les têtes sont placées entre les pages 2-7, 15-10, 14-11 et 3-6 ; côté de première, entre les pages 1-8, 16-9, 13-12 et 4-5.

d) Grandes têtes. — On nomme grandes têtes le blanc que l’on met au bas des pages, ou pieds ; pour ce fait, on lui donne aussi le nom de « blanc de pied ». — Daupeley-Gouverneur fait remarquer « que cette dénomination n’est pas tout à fait juste, puisqu’elle nomme grandes têtes une tête et un pied »[1].

Dans l’in-4 et dans l’in-8, l’obtention de ce blanc découle automatiquement du calcul des têtes ; on ne s’en préoccupe donc en aucune façon : il est compris dans le reste du blanc.

Le calcul des grandes têtes est obligé seulement quand l’imposition

  1. La remarque de Daupeley-Gouverneur n’est pus exacte en tous points : si elle est fondée en ce qui concerne l’imposition d’un in-6 (12 pages), d’un in-12 (24 pages), d’un in-18 (36 pages), etc., elle n’a aucune raison d’être pour un in-4o (8 pages), un in-8 (16 pages), un in-16 (32 pages), etc., où les grandes têtes se rencontrent entre des pages disposées pieds contre pieds.