suspensifs collés, sans espace, mais prenant avant et après eux l’espace forte de la ligne où ils se trouvent[1].
29. Dans le texte courant, les guillemets (« ») sont séparés des mots auxquels ils se rapportent par une espace d’un tiers plus faible que les espaces régulières de la ligne : ainsi les mots étant espacés à 3 points, on emploiera, entre le guillemet et le texte qu’il embrasse, l’espace de 2 points : de 2 points et demi, si la ligne est espacée à 4 points ; etc.
30. Le guillemet placé après l’élision du mot que, avant les expressions il, elle, avec, avant, etc., est espacé, de chaque côté, 1 point et demi au plus :
Tout en se rendant compte qu’« il n’a ni ordre, ni pouvoir, ni communication…
31. Dans un alinéa comportant une citation guillemetée au début de chacune des lignes, le demi-cadratin est obligatoire après le guillemet, afin d’obtenir un alignement parfait de chaque premier mot du texte :
« En feuilletant ce livre, je me suis trouvé dans ce pays que
« j’aime : la France.
« Je l’aime comme on aime une femme, à ses heures de
« gaîté et dans ses plaisirs ; je l’aime dans ses angoisses et dans
« ses larmes ; je l’aime, permettez-moi de le dire, pour ses dé-
« fauts autant que pour ses qualités… »
Cette règle a été l’objet de discussions et d’observations nombreuses.
Certains auteurs recommandent en effet, dans ce cas, l’usage de l’espace forte régulière[2], afin d’éviter, dans les lignes moyennement espacées, l’anomalie que présente le blanc du demi-cadratin après le guillemet, comparé avec l’espace moyenne séparant chaque mot.
Le remède est, il faut le reconnaître, insuffisant : pour tenter d’éviter toute « anomalie », il serait nécessaire, de ramener à l’espace moyenne le blanc, du guillemet ; cela ne pourrait avoir lieu parfois qu’au détriment de l’alignement et n’empêcherait point, pour les lignes à espacement faible, l’irrégularité dont il est question.
32. Dans les dialogues où le changement d’interlocuteur est indiqué