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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/400

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mière fois qu’une expression de ce genre est citée, ils la veulent soit en italique, soit entre guillemets, suivant les circonstances dont seuls ils peuvent être juges ; par la suite, l’expression est constamment composée en romain du texte, et, d’une manière un peu arbitraire, avec ou sans guillemets.

Dans ces conditions il semble que la seule règle est de ne pas en avoir ; d’ailleurs, l’avis nettement exprimé de l’auteur, au milieu de l’incertitude et de l’irrégularité de ces usages, doit faire loi. Souvent il suffira d’avoir une première fois appelé l’attention du lecteur sur ces différents mots. D’ordinaire un court lexique, placé tantôt au début, tantôt à la fin du volume, parfois même une simple note-renvoi au bas de la page donneront la signification des termes qui ne se trouveraient pas dans les dictionnaires ou dans les lexiques courants.

27. Les notes de musique : do (ut), ré, mi, fa, sol, la, si :

La clé de sol se place sur la deuxième ligne de la portée ; elle est beaucoup plus usitée que la clé de fa et que celle de do.
xxxx L’intervalle de tierce comprend trois degrés : ainsi, de do à mi ; l’intervalle de septième comprend sept degrés : ainsi, de do à si.

28. Les mots dièse, bécarre, bémol, lorsqu’ils sont exprimés au long, les termes mineur, majeur, accompagnant les notes, se composent en romain :

Le bécarre détruit l’effet du dièze ou du bémol, en rétablissant dans son état naturel la note diézée ou bémolisée.
xxxx Quand il n’y a ni dièze, ni bémol à la clef, le morceau est en do majeur ou en la mineur.

Les expressions italiennes indiquant le rythme d’un morceau de musique : andante, allegro, moderato, et les accidents d’exécution indiquant la fin, la reprise, les nuances, etc., se composent indifféremment en italique ou en romain.

L’indication du mouvement général d’un morceau de musique, placé au début, ou à l’une des parties principales dont se compose ce morceau, se met en romain ; tous les termes qui viennent modifier ce mouvement, indiquer une nuance, se mettent en italique.

Dans un texte, ces expressions sont composées, suivant les maisons, tantôt en romain, tantôt en italique. Un certain nombre de ces expressions sont, en effet, passées dans la langue française : adagio, andante, allegro, soprano ; d’autres, au contraire, dont l’emploi est moins fréquent, sont