d’union lorsqu’il forme une dénomination d’homme, de monument ou de voie publique :
duc de Saint-Simon, | rue Saint-André-des-Arts. |
église Sainte-Clotilde, |
Il conserve la minuscule lorsque, précédant un nom de personne, il rappelle les honneurs religieux décernés à celle-ci :
saint Pierre, | saint Jean-Baptiste Vianney. |
45. À titre de complément à toutes ces règles, il faut ajouter :
Lorsque deux noms ou plus sont considérés comme une dénomination propre et que le second terme ou les suivants sont le complément déterminatif du premier, celui-ci seul prend la capitale :
l’Académie des inscriptions et belles-lettres, |
le Conservatoire des arts et métiers. |
le Conservatoire de musique, |
a) Il faut observer, toutefois, que l’usage s’est établi, presque général, de déroger à cette règle posée en principe rigoureux par A. Tassis. Nombre d’auteurs et, disons-le bien vite, de correcteurs écrivent, — et cette manière de faire est défendable :
Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, |
Conservatoire des Arts et Métiers, |
Académie de Peinture, |
par analogie, faut-il croire, avec :
l’Ordre de la Toison d’or, | l’Ordre de la Légion d’honneur. |
l’Ordre de l’Aigle de fer, |
b) Il est aussi des écrivains et des éditeurs qui exigent :
et d’autres qui demandent :
le mot ministère étant dans la première phrase mis à la place du mot palais, bâtiment, maison, et désignant dans la seconde une administration érigée en corps constitué, c’est-à-dire possédant une personnalité.