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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/654

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qui accompagnent fréquemment les noms d’interlocuteurs placés en vedette, s’expriment généralement en entier :

MADAME CHÉRAMY

Souvent je contemple la pierre
Où commencèrent mes douleurs…

DON DIÈGUE

Jamais nous ne goûtons de parfaite allégresse.

175. Les règles qui régissent la composition des jeux de scène ou apartés (jeux de scène proprement dits) des pièces de poésie ne semblent pas fixées de façon définitive : il faut en effet tenir compte de multiples circonstances, parmi lesquelles les usages des imprimeries et surtout le matériel dont elles disposent figurent en bonne place.

176. Trois genres de composition paraissent pourtant plus fréquemment suivis :

a) Tous les jeux de scène, aussi bien ceux accompagnant les noms des interlocuteurs que ceux figurant sous les mots acte, scène (jeux de scène descriptifs) et ceux intercalés au milieu des vers, sont composés en italique bas de casse du caractère employé pour le texte :

GALLION (l’interrompant)

On m’appelle ! C’est lui ! Fuyez !… Par où ?

(Elle cherche.)
L’INCONNU (lui montrant le puits)

On m’appelle ! C’est lui ! Fuyez !… Par où ? … Par là !

b) Les jeux de scène accompagnant les noms des interlocuteurs sont composés en italique bas de casse du caractère employé pour ces noms (afin d’éviter un parangonnage) ; — les jeux de scène descriptifs des actes et des scènes, ainsi que ceux de l’action intercalés au milieu des vers, sont composés en petit caractère romain :

GALLION (l’interrompant)

On m’appelle ! C’est lui ! Fuyez !… Par où ?

(Elle cherche.)
L’INCONNU (lui montrant le puits)

On m’appelle ! C’est lui ! Fuyez !… Par où ? … Par là !