lesquelles il n’a aucun rapport. On le compose en deux lignes, en suivant pour la disposition la règle énoncée au paragraphe b ; ou, encore, si cette disposition n’est pas possible, on a recours à l’artifice suivant.
182. Lorsque le jeu de scène est trop long, pour ne pas enjamber sur une partie de vers auquel ce jeu n’appartient pas, on coupe le vers à l’endroit qui appelle le jeu de scène, et on intercale ce jeu de scène entre la première et la deuxième partie du vers :
Pourvu qu’il n’aille rien m’arriver !
Suis-je fou !
Voici un autre exemple dont la disposition est également intéressante (M. Bouchor, Comédies ; Cornély, éd.) :
Père, ma brave et douce bête
Portera votre patient.
Bien ! Aide-moi.
Le Samaritain lui dit :)
Venez !
et le soutiennent.)
Que nous partions, une prière !
183. Si, dans un même vers, se trouvent deux jeux de scène que leur étendue ne permet pas de placer dans une seule ligne, on coupe le vers en deux parties (la première se termine après le texte commandé par le premier jeu de scène, généralement suivi d’un point : voir l’exemple ci-dessus) et on intercale le deuxième jeu de scène au-dessus de la partie du vers à laquelle il appartient :
Quant à l’instigateur, il ne fut pas pendu,
On le brûla !
Gauthier ne bronche pas.)
Est-il un individu ?…
184. Le jeu de scène, ou aparté, intercalé dans le texte, et qui ne se rapporte pas expressément à un vers ou à une fraction de vers, de même