vers suivant, si les paroles de l’interlocuteur commencent elles-mêmes au début de ce vers :
Est-ce assez, dites-moi ? N’y suis-je point encore ?
— Nenni ! — M’y voici donc ? — Point du tout ! — M’y voilà ?
— Vous n’en approcher point !…
23. Dans le cours d’un alinéa, entre deux phrases complètes terminées par un point, le tiret employé pour indiquer une transition, un changement d’idée, séparer plusieurs citations, ne supprime point la ponctuation régulière.
Il est des compositeurs — et aussi des correcteurs — qui ne portent aucune attention à cet emploi du tiret et le suppriment, à tort, lorsqu’ils le rencontrent au cours de la composition ou de la lecture.
24. Dans les sommaires placés en tête des paragraphes, des sections, des chapitres, des parties, des livres, etc., le tiret sépare d’une manière bien nette chaque énoncé d’alinéa figurant au cours de ces divisions :
Afin d’éviter toute confusion, le tiret ne doit pas, dans ces circonstances, être employé après la numération en grandes capitales.
25. Comme dans les sommaires, le tiret indique, dans une table des matières, les différentes divisions des alinéas ou des paragraphes :
Pages. | |
Vomissements de sang. — Vomissements chroniques. — Toux nerveuse |
201 |
Bouffissures. — Palpitations. — Étouffements. — Migraines. — Prolapsus. — Contusions |
202 |
26. Dans les catalogues, dans les tables des matières, dans les index et ouvrages de nomenclature ou de classification, dans les tableaux, les alignements, les tarifs, le tiret évite la répétition des mêmes mots, du même texte, de chiffres semblables :
Code civil |
250 |
— commercial |
365 |
Gauthier, abbé de Paris |
850 |
— comte de Brienne |
455 |
— fils d’Erard |
580 |