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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/891

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aucune signification : ainsi les éléments bivalents peuvent être disposés :

ou  ;


l’azote, trivalent :

ou  ;


le carbone, tétravalent :

  ou  .

19. Le blanc entre les traits doit être rigoureusement semblable :

ou  ;


et non pas :

Az  et  C ,


c’est-à-dire que les signes employés doivent être fondus d’une seule pièce.

20. Les valences disposées au-dessus ou au-dessous des symboles sont composées couchées ; elles sont justifiées dans une ligne de demi-cadratins du corps également couchés ; les valences devant être collées aux symboles, la composition est compacte.

21. Suivant les imprimeries les traits employés sont fondus sur demi-cadratin, ce qui, dans certaines circonstances, facilite le travail ; ou sur cadratin, ce qui permet d’utiliser les tirets et les égalités.
xxxx Lorsque les tirets sont utilisés comme valences, le correcteur se souviendra qu’ils ne doivent pas être confondus avec le signe moins, et, conséquemment, qu’ils ne comportent espacement ni avant ni après eux.

22. Au lieu de traits, on emploie parfois le point dans les formules générales, surtout lorsqu’on étudie les corps au point de vue de leurs fonctions chimiques, par exemple dans les fonctions acides et anhydrides :

Les anhydrides sont définis : au point de vue expérimental, en ce qu’ils dérivent des acides par perte d’eau, et au point de vue des formules, par le schéma :

ou  .

Dans ces formules, est un radical bivalent comme le sulfuryle SO2 ; et  , deux radicaux monovalents, identiques ou non. 1 molécule d’anhydride dérive de 2 molécules d’acide monobasique avec perte de 1 molécule d’eau :

.

Les sels ainsi formés ont pour formules, respectivement :

  ou  .