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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/892

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23. Le point, en raison de l’approche qu’il porte de chaque côté de l’œil, est collé aux lettres qui le précèdent et le suivent, comme les valences représentées par des traits ; par contre, le deux-points doit comporter avant et après lui une espace de 1 point.

24. Dans les formules générales où l’on représente un métal de fonction base par la lettre quelconque , et de fonction acide par la lettre , on ajoute à ces lettres un nombre d’accents en rapport avec la valence que l’on suppose au métal considéré : représente 1 atome de métal monovalent ; , 1 atome de métal bivalent ; , 1 atome de métal trivalent ; , 1 atome monovalent de métalloïde ; , 1 atome bivalent de métalloïde.
xxxx On a :

 
monovalent,

bivalent,

trivalent,

tétravalent,
 
 
pentavalent,

hexavalent.
 

Il est indispensable, au point de vue du bon aspect typographique, d’utiliser des signes et fondus d’une seule pièce ; au cas où ceux-ci sont insuffisants, il est préférable d’employer des signes isolés accolés, tels et , plutôt que de combiner un signe et un signe pour obtenir le signe .
xxxx Le correcteur ne confondra jamais le signe avec un accent aigu, lorsque ce signe se rencontrera avec une lettre e par exemple : aucune lettre accentuée n’est en effet utilisée dans les symboles de chimie.
xxxx L’emploi de l’apostrophe (’), pour représenter le signe , n’est pas admis.

25. Voici un tableau des principaux métaux rangés par ordre de valence :

Monovalents Bivalents Trivalents
Lithium Magnésium Or
Sodium Calcium Thallium
Potassium Zinc
Argent Cuivre
Mercure
Tétravalents Pentavalents Hexavalents
Étain Antimoine Molybdène
Aluminium Bismuth Tungstène
Fer Iridium
Chrome
Plomb
Platine