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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/917

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supérieur) ou d’un arrangement (lettre ou chiffre inférieur), l’exposant ou l’arrangement est collé au crochet sans espace.

47. Dans les opérations mathématiques ou algébriques, la force de corps des crochets employés varie suivant les circonstances :

a) Les crochets doivent être de force de corps égale à celle des termes de la formule, si les termes de cette formule sont simples :

 ;

b) Il en est de même si le premier et le dernier termes de l’opération sont simples[1], bien que celle-ci contienne au milieu une fraction :

 ;

Cependant, dans ce cas, Th. Lefevre emploie les crochets initial et final ayant une force de corps égale à celle des parenthèses[2].

c) Le crochet initial et le crochet final doivent être de la hauteur du diviseur, du dividende et du filet réunis auxquels ils sont accolés :

 ;

d) Le crochet initial et le crochet final doivent être, l’un par rapport à l’autre, de force de corps égale, même si un seul d’entre eux est accolé à une fraction :

.

48. Dans les formules algébriques ou mathématiques, certains auteurs emploient l’accolade pour obvier aux difficultés que présenterait la répétition fréquente et simultanée du crochet et de la parenthèse : ainsi dans une série ascendante de trois facteurs, ils utilisent l’accolade pour le premier facteur qui se rencontre ; un deuxième facteur se présentant à l’intérieur de ce premier, ils se servent des crochets ; enfin, pour un nouveau facteur intercalé dans ce deuxième, ils prennent la parenthèse :

.
  1. Contrairement à l’opinion de Leclerc (Nouveau Manuel complet de Typographie, p. 489, éd. 1921), qui paraît reproduire exactement sur ce point les idées de Th. Lefevre.
  2. Guide du Compositeur et de l’Imprimeur typographes, p. 162.