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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/918

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49. En règle générale, et à moins de nécessité absolue, aucune coupure n’est tolérée dans les parties d’un terme mathématique ou, algébrique se trouvant entre accolades.
xxxx Si le numérateur ou le dénominateur d’une fraction sont trop longs pour tenir en une seule ligne, on les coupe en deux à un signe algébrique, en dehors d’un crochet ou d’une parenthèse, on rejette sur une deuxième ligne vers la droite la partie excédante, et on embrasse les deux lignes à l’aide d’une accolade :

En achevant le calcul, on trouvera :

50. Les parenthèses renfermant une opération contenant une racine sont de même force de corps que la racine :

 ;


dans cet exemple, le caractère employé étant supposé être de corps 9 et le filet de la racine de 2 points, cette racine sera de 11 points de corps, ainsi que la parenthèse ;

 ;


dans ce deuxième exemple le calcul donne, pour l’opération sous la racine, 20 points ; le filet de la racine ayant 2 points d’épaisseur, cette racine devra être de 22 points (ou, plutôt, de 20 ou 24 points par défaut de matériel), et les parenthèses de même corps.

51. Les opérations ou les parties d’opérations détachées du texte se composent en lignes perdues, c’est-à-dire au milieu de la justification, le blanc qui les précède et le blanc qui les suit étant l’un et l’autre rigoureusement semblables.
xxxx Ces opérations ou fractions d’opérations sont, en outre, isolées du texte qui les précède et de celui qui les suit par un blanc égal à une ligne de texte, augmenté de la valeur de l’interlignage.