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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/919

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52. Pour la facilité du raisonnement, lorsqu’un texte contient nombre d’équations fondamentales, ces équations reçoivent chacune un numéro d’ordre qui sert à les désigner et que l’auteur utilise exclusivement dans la suite du texte :

En effet reprenons les équations
,(1)

,(2)

et les hypothèses
,(3)

.(4)

De l’équation (4) on tire

.

Les numéros d’ordre (1), (2), (3) se mettent indifféremment, suivant les auteurs, soit à gauche, soit à droite de la justification, en les renfonçant de 2 à 3 cadratins sur le début ou la fin, suivant la longueur de la ligne.

53. Les chiffres numéros d’ordre des équations, placés soit au début, soit à la fin de la justification, comme il est indiqué au paragraphe 52, sont composés dans le blanc ; le typographe ne doit pas ajouter leur longueur de justification à celle des opérations.
xxxx En conséquence, lorsque ces numéros d’ordre sont reportés à la fin de la justification, la ponctuation, s’il s’en rencontre, doit être placée après le dernier terme de l’opération elle-même, et en aucun cas après le chiffre.

Contrairement à cette règle, Th. Lefevre[1] recommande : « Les chiffres entre parenthèses ou crochets, qui renvoient à d’autres formules, se mettent au bout de la ligne, renfoncés de 1 ou 2 cadratins, s’il y a lieu, et la ponctuation après… »

54. Lorsqu’une ligne en vedette contient plusieurs opérations, pour mieux isoler celles-ci ou les distinguer l’une de l’autre d’une manière plus apparente, on les sépare entre elles, suivant la place dont on dispose, par un blanc de 2 à 3 cadratins :

.
  1. Guide pratique du Compositeur et de l’Imprimeur typographes, p. 159, § 9.