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Page:Buies - Chroniques, Tome 1, Humeurs et caprices, 1884.djvu/98

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punir, qu’ils soient tous élus députés sous l’empire de la constitution. S’ils acceptent, ils se mettront en contradiction avec eux-mêmes ; s’ils n’acceptent pas, ils se mettront nécessairement dans l’opposition qui n’est composée que de libéraux.

Les Chinois, nos maîtres en tout, ont un moyen infaillible pour faire changer le temps quand il est mauvais. Le voici :

« Quand la période des pluies, des vents, de la grêle ou de la neige se prolonge outre mesure en Chine, les indigènes, assure-t-on, après avoir vainement supplié leurs dieux de faire cesser l’intempérie régnante, les mettent dehors et les exposent à cette intempérie, pour voir s’ils trouvent la chose de leur goût. »

Parmi les chrétiens, il n’y a que ceux du Nouveau-Monde qui en fassent autant.

L’hon. M. Langevin est revenu de la Colombie Anglaise ; il s’est abattu sur nous au bruit des cloches sonnant à toute volée. Son voyage à la Colombie a eu pour résultat de faire découvrir de nouvelles mines et d’apprendre à dîner aux habitants de Cariboo. En outre, comme il l’annonce lui-même, il a trouvé à 150 pieds sous terre des mineurs pouvant lutter, pour la grâce des manières avec les premiers gentilshommes du Royaume-Uni. Il a fait entendre à ces fashionables d’illustres paroles qui renferment tout un programme