Aller au contenu

Page:Burnat-Provins - Le Chant du Verdier, 1922.pdf/129

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dans une tasse rouge décorée, Patience me tend la crème qui sent comme un bouquet, la crème où s’infiltre l’âme pénétrante des fleurs de là-haut, la crème, essence dorée de la montagne.

J’y bois l’envie de rester, d’oublier les vallées, les chemins qui descendent…

Ah ! Patience ! Patience ! vous ne savez pas.

- 123 -