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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/14

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pour qu’ils puissent vous donner un plaisir réel ; seulement je suis fâché que mon Évelina passe son temps en aussi mauvaise société.

Le jour même où ce mois fatal expirera, j’enverrai madame Clinton à Londres, pour vous ramener à Howard-Grove ; j’espère que votre séjour chez madame Mirvan ne sera pas de longue durée, car je suis dans la plus grande impatience de revoir et d’embrasser mon enfant chéri.

Arthur Villars.




LETTRE L.


Évelina à M. Villars.
Holborn, 27 juin.

Je viens de recevoir, monsieur, le présent gracieux que vous m’avez fait, et la lettre plus gracieuse encore dont il étoit accompagné. Jamais orpheline n’a été moins à plaindre que votre Évelina : sans mère, et je dirois presque sans père, ou plus malheureuse que si