que chose dans cette révolution » ?
« Pour rien du tout, mylord », répondis-je d’un ton ferme.
« Mille et mille remercîmens ! vous me soulagez d’un grand fardeau ; — mais, de grace, encore un mot : — N’est-ce pas à sir Clément que je dois attribuer une partie de la réserve que vous vous êtes imposée à mon égard ? car, si j’ai bien calculé, elle date du jour même de son arrivée aux eaux ».
« N’attribuez rien à sir Clément ; il ne saurait avoir la moindre influence sur ma conduite ».
« Puis-je donc espérer que vous me rendrez cette même confiance et ces mêmes bontés, dont vous m’aviez honorée avant son arrivée » ?
Pour mon bonheur madame Beaumont vint nous interrompre ; — je ne savois plus que répondre : nous déjeûnâmes ensemble.
Mylord Orville fut de la meilleure humeur possible, jamais je ne le vis plus gai et plus aimable. Bientôt après sir Clément se fit annoncer ; il venoit, disoit-il, rendre ses devoirs à madame Beaumont. Je me retirai dans ma chambre, ou je donnai un libre cours à mes réflexions ; j’y trouvai des motifs de con-