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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/374

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drois vous tenir une fois dans un de nos brelans, et je suis sûr que vous ne le quitteriez pas plus volontiers qu’un autre ».

Lady Louise. « J’espère, mylord, qu’il n’y a personne ici qui vous ait empêché d’y rester ».

Mylord Merton. « Vous savez, madame, le pouvoir que vous avez sur moi, il n’y a rien que vous ne me fassiez oublier ».

M. Coverley. « Excepté elle-même. Avouez, mylord, que je vous tire-là bien d’affaire ».

Mylord Merton. « Vous autres gens d’esprit avez toujours des réponses prêtes ; ce n’est pas mon fait, j’en conviens ».

Madame Selwyn. « C’est dommage que vous ne donniez pas dans le bel esprit ; il ne tiendroit qu’à vous d’y réussir ».

« À propos, interrompit M. Lovel en s’adressant à lady Louise, savez-vous la nouvelle du jour » ?

Lady Louise. « Qu’est-ce, je vous en prie » ?

M. Lovel. « Le bruit qu’on fait courir d’une certaine personne qui se trouve aux eaux.

Lady Louise. « On ne m’en a rien