traité de la sorte, et vous verrez si j’endurerai cet affront ».
Le capitaine. « Ouais ! monsieur se met en colère ! — eh bien ! vous avez tort ; ce pauvre petit animal ne vous fera pas le moindre mal : — approchez, et donnez-lui la patte ; il est doux comme un agneau ; embrassez-le, et soyez bons amis ».
« Qui ! moi ! s’écria M. Lovel en fureur. — Je ne voudrois pas toucher cette vilaine bête pour tout l’or du monde ».
M. Coverley. « Appelez-le en duel, je serai votre second ».
Le capitaine. « Allons, va ; je servirai moi de second à mon petit ami. — Allons, courage ! — aux armes, messieurs ».
M. Lovel. « Le ciel m’en préserve ! j’aimerois autant me battre contre un chien enragé ».
Mylord Merton. « Pour moi, je ne serois pas curieux non plus d’approcher de cet étranger ; il fait des grimaces horribles ».
Lady Louise. Ah ! je n’y tiens plus ; ôtez-moi ce vilain animal, ou je me meurs ».
Mylord Orville. « Capitaine ! vous voyez que vous inquiétez ces dames ;