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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/76

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j’allois descendre pour le reprendre, quand j’entendis la voix de sir Clément Willoughby, qui demandoit à me parler. On me céla, conformément aux ordres de madame Duval : pendant ce temps, la servante avoit déjà remis le billet entre les mains d’un messager, et celui-ci étoit parti avant que j’eusse eu le loisir de rétracter ma commission.

J’attendis avec impatience le retour du messager : il me rapporta que mylord Orville n’étoit pas chez lui. — Qui sait s’il me répondra ? — Peut-être viendra-t-il me voir ; — peut-être aussi l’affaire en restera-t-elle là : en attendant, cette incertitude me met mal à mon aise.




LETTRE LV.


Suite de la lettre précédente.
4 juillet.

Maintenant vous pouvez, mon cher monsieur, m’envoyer madame Clinton en toute sûreté ; le plutôt sera le mieux. Rien ne s’oppose plus maintenant à mon départ de Londres : peut-être