Aller au contenu

Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/604

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mains, un moyen énergique de développement et de perfectionnement général.

Il doit donc étudier les lois immuables qui président à la formation et au développement de ses idées et de ses affections morales.

§. II.

Il n’est pas douteux que l’état de maladie pris en général, n’influe sur la formation de ces idées et de ces affections.

Mais pour connoître ces effets un peu plus en détail, sans s’y perdre, il faut se rappeler que toutes les parties sensibles n’agissent pas au même degré, ni d’une manière également immédiate, sur le cerveau ; qu’il y a plusieurs centres, ou foyers de sensibilité dans le système nerveux, qui correspondent entre eux et avec le centre cérébral ; et que les principaux de ces foyers sont la région phrénique, la région hypocondriaque, et les organes de la génération.

Il faut aussi ne pas oublier que le système nerveux éprouve en outre, des impressions nées dans son propre sein.

§. III.

Or, la manière dont le système nerveux exécute ses fonctions tient à l’état de toutes ces parties, et à l’état où il est lui-même, qui en est une conséquence.

§. IV.

Les maladies affectent principalement les solides, ou les fluides, ou tous les deux ensemble, ou des systèmes tout entiers, ou des organes particuliers.

Le système nerveux spécialement, peut pécher, ou