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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/132

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  1. On connaît le cheval en chemin, et le cavalier à l’auberge.
  2. Agneau en peau de tigre, craint encore le loup.
  3. Qui voit le ciel dans l’eau, voit les poissons sur les arbres.
  4. Le plus gros brin de chanvre ne saurait faire un câble.
  5. Ce ne sont pas les puces des chiens qui font miauler les chats.
  6. Qui ne peut pas dormir, trouve son lit mal fait.
  7. Lorsque l’on tombe, ce n’est pas le pied qui a tort.
  8. Qui bat les buissons, fait sortir les couleuvres.
  9. N’attends pas des autres ce que tu ne veux pas leur promettre.
  10. Quand le peigne est trop fin, il arrache les cheveux.
  11. Ce n’est pas faute de voir loin, que l’on tombe.
  12. Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l’eau du puits.
  13. Qui suit le villageois, ira au village.
  14. Qui est à cheval sur un tigre, n’en descend pas aisément. (Teneo lupum auribus.)
  15. Le bœuf mange la paille, et la souris le blé.
  16. Oiseau qui chante n’a pas soif ; agneau qui bêle veut téter.
  17. Il n’est si bon miroir que plus belle que soi.
  18. Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
  19. Gagner un procès, c’est acquérir une poule en perdant une vache.