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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/137

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  1. Qui médit de moi en secret, me craint ;
    Qui me loue en face, me méprise.
  2. Qui est embarrassé de son loisir, est toujours accablé d’affaires.
  3. Les profits injustes sont comme la fausse monnaie ; plus on en a, plus on risque.
  4. Qui cède le haut du pavé, s’élargit le chemin.
  5. Plus on approche de l’ennemi, plus les tigres de cour deviennent agneaux.
  6. Les fautes les mieux reprises, sont celles dont on fait rougir par ses exemples.
  7. Les tombeaux s’ouvrent à chaque instant, et se ferment pour toujours.
  8. Qui emprunte pour bâtir, bâtit pour vendre.
  9. Qui ment trois fois, n’est pas cru une.
  10. Le vide d’un jour perdu ne sera jamais rempli.
  11. Si les princes savaient parler, et les femmes se taire, les courtisans dire ce qu’ils pensent, et les domestiques s’effacer, tout l’univers serait en paix.
  12. La boue cache un rubis, mais ne le tache pas.
  13. Le gouvernement doit être doux, et les ordres sévères.
  14. Nul ne parle si hardiment d’un général qu’un goujat ; ni d’un sage, qu’un étourdi.
  15. On ne rit jamais si fort, si longtemps et si haut, que lorsqu’on veut cacher sa douleur.
  16. C’est véritablement s’enrichir, que de s’ôter des besoins.