Aller au contenu

Page:Capelle - La Clé du caveau, 1811.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

véritable timbre le premier vers de la chanson pour laquelle un air a été fait ; car non-seulement il arrive quelquefois que tels airs placés dans une pièce qui ne réussit point, ou faits pour des chansons peu connues, ne font leur entrée dans le monde qu’à l’aide de nouvelles paroles ; mais on voit souvent encore que tels autres airs parfaitement bien accueillis à leur création sont choisis par une foule de chansonniers jaloux de leur donner un nouveau nom. J’ai donc été obligé d’indiquer les premiers par les titres d’adoption qui les ont retirés de l’oubli, et de conserver aux seconds les noms légitimes qu’Erato leur a donnés dès leur naissance.

J’ai cependant placé dans la Table ce que l’on appelle les faux-timbres, pour l’intelligence du lecteur ; mais ils renvoient toujours aux timbres primitifs ou adoptés de préférence.

Bien des personnes sont habituées à ne citer un air que par son refrain ou par le premier vers d’un couplet quelconque de la chanson à laquelle il appartient. Ainsi l’on cite, par exemple, dans le premier sens :

Ça n’se peut pas.