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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/122

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LES FEMMES

coup vu et beaucoup réfléchi. « Ce jour là il y avait assez de jeunes femmes, dit Saint-Alvire à Dinval lorsqu’il le revit, madame de Sainte-Aure y vint, et elle parut fort aise de m’y trouver. Elle me dit : Monsieur, par quel hasard êtes-vous ici, je ne m’attendais pas à vous y voir ?

— Je me félicite d’avoir le bonheur de vous y rencontrer.

— Je vous avouerai que j’ai été un peu surprise de vous voir chez madame de Zebelle.

— Je ne vois pas pourquoi, Madame, puisque vous y allez.

— Pas toujours ; elle est ma parente, voilà pourquoi vous m’y avez vue. C’est votre réputation qui m’avait fait juger que le ton de cette maison ne devait pas être absolument le vôtre. Je vous ai observé, et j’ai vu que tout ce qui s’y passe ne vous plaît pas infiniment.