Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
165
CHAPITRE XXVIII.

me il est difficile de trouver les femmes chez elles, il faut bien les aller chercher au spectacle ; c’était un jour d’opéra, il y alla. En entrant, il rencontra sur l’escalier le chevalier de Coursières, qui lui dit : « Qui viens-tu chercher ici ?

— Madame de Brieux.

— Madame de Brieux ?

— Oui, qu’est-ce qu’il y a de surprenant à cela ?

— Rien ; mais j’aimerais mieux que tu en cherchasses une autre.

— Voilà une bonne folie !

— Il n’y a pas de folie à cela, j’ai envie de la connaître et je ne voudrais pas attendre.

— Quoi ! attendre.

— Que tu ne sois plus mon rival.

— Je te réponds que je ne le suis nullement et que je ne pense pas même à l’être.

— En honneur ?