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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/172

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LES FEMMES

— En honneur, j’ai tout autre chose dans la tête actuellement.

— Mais puisque tu viens la chercher, tu la connais.

— Oui, assez.

— Moi je voudrais trouver un moyen de m’introduire chez elle.

— On la rencontre partout.

— Je le sais bien ; ce qui m’a arrêté jusqu’à présent, c’est qu’elle voit beaucoup une femme avec qui j’ai eu des torts et qui est ici aujourd’hui avec elle dans sa loge.

— Quelle est donc cette femme ?

— C’est madame de Drinemant.

— Tu as eu des torts avec elle ?

— Oui, et je crains qu’elle ne me mette mal dans l’esprit de madame de Brieux.

— Et quels sont ces torts envers madame de Drinemant ?

— Mais ceux de l’avoir traitée un peu trop légèrement. J’en avais eu la