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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/250

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LES FEMMES

vous le pardonne. Vous étiez brouillé avec madame de Gersigny, comment fîtes-vous pour vous raccommoder ?

— Vous allez le savoir. Elle choisit exprès le moment, dans une maison où nous étions, où j’allais parler à madame de Verancour, pour me dire tout haut : M. de Saint-Alvire, sommes-nous toujours brouillés ? Il me semble que nous l’étions la dernière fois que vous vîntes chez moi.

— Je ne m’en souviens pas, Madame.

— Madame de Verancour, voilà comme il est, au lieu de chercher à s’excuser et à réparer ses torts, il fait semblant de les avoir oubliés.

— Madame, reprit-elle, il faut l’en punir.

— Il le mériterait. Allons, M. de Saint-Alvire, venez ici que je vous parle.

— En vérité, lui dis-je tout bas, vous m’embarrassez, que c’est affreux !