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CHAPITRE XXX.

fin, j’avais totalement oublié madame de Verancour. Je rencontrai un jour le comte de Verteville. « Eh bien ? me dit-il, tout est fini ?

— Comment ?

— Je ne vois plus madame de Verancour ; c’est une rupture entière.

— Quoi ! vous n’avez pas été heureux ?

— Il n’a tenu qu’à moi de l’être.

— Eh bien ?

— Il fallait épouser ; sa mère se l’était mis en tête, au point qu’elle m’en fit parler par un de ses amis. Ma foi, quand j’ai vu cela, j’ai tout abandonné. Vous savez toute mon histoire. À présent il faut que vous me cédiez madame de Gersigny.

— Quelle plaisanterie !

— Je ne plaisante pas ; c’est en même temps un service que je veux vous rendre.

— Un service ? il serait difficile de me