Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/278

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
272
LES FEMMES

que des veuves, au lieu de songer à jouir de leur liberté, eussent la rage de se remarier……

— Ah ! parce que madame de Verancour……

— Non-seulement elle, mais encore madame de Gersigny.

— Elle veut se marier ?

— Elle voulait aussi m’épouser.

— Vous me surprenez fort.

— Je ne sais qui a dit que je devais être duc un jour, mais……

— C’est la mère de madame de Vérancour qui l’a dit devant moi à madame de Gersigny, et cela ne devait lui rien faire à elle.

— C’est-à-dire que c’est ce qui m’a fait éprouver, de sa part, une résistance à laquelle je ne m’attendais pas.

— Cela a dû vous surprendre ?

— Après mille tentatives inutiles, j’ai voulu savoir ce qui pouvait l’engager à me résister.