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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/122

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Perette.

Je le crois Robert ; mais c’est que tous les jours tu travailles pour nous.

Robert.

Eh bien, me le reprochois-vous ? Cela n’est pas bien de vouloir comme cela ôter à quelqu’un le plaisir qu’on lui fait.

Perette.

Ah, Robert, tout cela te donne bien de la peine !

Robert.

Tiens, Perette ; c’est ce que tu me dis-là qui me fait de la peine ; car le reste n’est rien. Est-ce que sans ta Mère je serions-là ? Je n’ai plus de Parens, elle a pris soin de moi dans mon enfance, je ne puis assez m’acquitter.

Perette.

Mais moi, qu’est-ce que j’ai fait pour toi ?

Robert.

Tu as fait… Que sans toi, je ne vivrions plus ; ne m’aimes-tu pas ?

Perette.

Ah, pour cela oui ; Robert.