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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/123

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Robert.

Eh bien, vela un grand mérite que j’ai-là de m’employer pour vous deux ! tiens, Perette, ne m’en parle plus, car cela me fâche.

Perette.

Je ne t’en dirons plus rian ; mais je voudrois bien n’être pas aussi pauvre que je le sommes.

Robert.

Et pourquoi cela ?

Perette.

Pour te récompenser.

Robert.

Comment, vous me donneriez de l’argent, & puis vous ne m’auriez plus d’obligation.

Perette.

Ah, Robert, c’est bien vilain de penser comme cela de nous.

Robert.

Non, non, Perette, je te demande pardon, je ne le crois pas.

Perette.

Et tu fais bien.

Robert.

Mais aussi, pourquoi voudrois-tu être ri-