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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/90

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L’Enroué.

Je vous répondons de venir vous apporter votre argent, avec le revenant bon, tous les Dimanches, & puis le Lundi nous recommencerons.

M. de Lépargnau.

Eh bien, à la bonne heure.

L’Enroué.

Ah ! Monsieur, je boirons bian à vot santé.

M. de Lépargnau.

Tiens, voilà ton affaire. Il compte. Regarde. Allons, prends. Il écrit.

L’Enroué.

Monsieur, excufez avec vot permission, il manque vingt sous.

M. de Lépargnau.

C’est pour te débarrasser. Au lieu de sept francs tu ne m’en rendras que six.

L’Enroué.

Ah ! vous ne voulez me prêter que cent sous ?

M. de Lépargnau.

Tu n’entends pas. Cent sous & vingt sous que je retiens, cela fait six francs.