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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/60

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avoir une. — Eh bien ! je vais te la donner pour madame. Allons maraud, les culottes bas, les culottes bas, te dis-je, ou je te brûle la cervelle. — Oh ! mon Dieu, mon Dieu, que m’allez-vous faire, monsieur ? — Minette, le ballet, ne bronche pas malheureux, ou tu es mort. — Ohi ! ohi ! ohi ! — Allons, Minette frappe à tour de bras, sur le cul de ce gros coquin. — Ohi ! ohi ! ohi ! — Ferme, Minette, très-bien. — Ahi ! ahi ! ahi ! — Ah ! ah ! ah ! ah ! — Mon ami, j’étouffe de rire, c’est assez, laisse ce pauvre diable. On t’apprendra maraud à te charger d’une commission auprès d’une femme honnête ! Ah ! ah ! ah ! Va-t’en dire à ton maître que tu as fait l’expérience, que s’il veut se présenter pour en recevoir autant, on ne lui volera pas son argent ; dis-lui au surplus que la St.-Hilaire lui four-