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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/61

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nira des f...... qui ne lui demanderont pas un louis pour les verges… Minette, mets ce maraud à la porte. — C’est bien Caroline, oublions ce petit passe-temps, et songeons à nos plaisirs. — Minette, allons, vingt bougies dans le salon ; sur le parquet, mon charmant tapis, mon matelas fin, une paire de draps de mousseline, mon couvre-pied d’édredon, et six coussins. — Ah ! quelle attention, Caroline. — Tu n’oublieras pas deux douzaines de biscuits, deux douzaines de macarons, et la bouteille de rota. — Tu es une divinité ! — Eh bien ! fais en sorte d’être un dieu. — O mon amie ! quelle nuit charmante tu me présages ! Je le vois, je dois mourir de plaisir !… Madame, le salon est préparé. — Vas Minette, laisse libre le sacrificateur et la victime… Entrons, Si.-Far. — Mais que