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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/51

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ESCLAVE AMOUREUSE

Ah ! quel voluptueux insensé écrivit : « Ô femme, reine incompréhensible, que j’ai essayé de comprendre, quelle puissance vous avez sur moi. Combien j’aspire à vous voir, à vous contenter, et à souffrir vos caprices !

« Ému et lâche, je vous sens sur moi, dominant de toutes vos forces, usant de l’esclave à votre volonté, frappant, exigeant, brisant la résistance par votre voix, votre sourire et… les coups.

« Ce n’est pas que je suis fort de la souffrance matérielle ainsi comprise, mais je suis dévoré du désir de sentir un être me mépriser, je veux arriver à vous donner la plus grande joie que vous puissiez avoir, c’est là mon bonheur et je souffrirai autant que vous voudrez pour cela. »

Lorsqu’on voit des enfants comme Lucette et Max engagés dans cette aventure, on a peur pour eux, du péril qui les guette.

Leurs natures ne s’accordent pas, leurs sentiments ne se rejoignent qu’au point où l’amour les partage, où la passion lie un homme à une femme.

Mais Lucette est ardente, sa jeunesse promet toutes les joies et si elle livre ses joies, elle abdiquera toute volonté.

Max a rencontré sa victime. Il l’aime véritablement, et comme il l’aime et qu’il ne veut pas qu’un autre la lui prenne, et que plus tard elle se détache