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Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/33

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INTRODUCTION

et III) étaient maintenus, comme à la Trinité ; mais le maître fut autorisé a consacrer une partie du jour à distribuer à ses esclaves leur nourriture de la semaine ;

3° Une disposition importante du Code de la Trinité, qui punissait l’abus de pouvoir de la part du maître (XIII), était entièrement omise à Berbice ;

4° Le mariage (VI) était soumis a plus de restrictions qu’à la Trinité ;

5° L’affranchissement sans le consentement du maître (XII) était rendu difficile, attendu la faculté donnée aux experts d’évaluer l’esclave, non ce qu’il eût été vendu publiquement, mais à un taux propre à compenser le préjugée éprouvé par le maître.


3. Démébary.

Mêmes observations que pour Berbice.


4. Cap de Bonne-Espérance.

Le Code noir de cette colonie, émané, comme à Berbice, de l’autorité locale, permit de fouetter les femmes séparément (XVI), et permit aussi de séparer les enfants de leurs parents par la vente, à l’âge de dix ans au lieu de seize (VII).

Il allait plus loin que l’ordre en conseil de la Trinité : 1° en abolissant les marchés du dimanche (II) ; 2° en donnant à l’esclave le droit d’assister le dimanche à l’office divin (III) ; 3° en l’admettant librement en témoignage dans les cours de justice (V), excepté dans les procès civils que pourrait avoir son maître ; 4° en obligeant le maître à n’infliger que de sa propre main des corrections à sont esclave.