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Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/389

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de mes bénéfices, non compris l’intérêt des fonds que j’ai à vous, et qui se montent à une somme assez forte. — Ne dites-vous pas, monsieur, que vous avez des fonds à moi ? interrompit Ernest, d’un air étonné. — Oui, reprit M. Duclusel, ou plutôt à mademoiselle de Saint-Far ; mais je vous regarde comme maître de sa fortune, puisque vous l’êtes de son cœur. Cet acquit provient de l’intérêt des fonds que j’ai eus pendant trois années, à mon ami, M. de Saint-Far : j’ai fait, avec cette somme, des spéculations qui ont toutes réussi avec un bonheur incroyable ; ce bonheur provenait sans doute de l’emploi que je voulais en faire, car j’ai toujours eu l’intention de la restituer à la jeune Amélie.

Ernest exprima sa gratitude dans les termes les plus vifs ; ce trait de