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Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/411

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ces richesses m’appauvrirent aux yeux d’Ernest !

Amélie, de plus en plus désespérée, résolut de refuser ce nouveau don ; mais le duc avait si bien pris ses mesures, qu’il ne paraissait pour rien dans cette affaire. Ayant appris qu’Alexandrine voulait se défaire de ce château, il l’avait acheté au nom d’Amélie : tout étant en règle, il fallut qu’elle consentît à le garder.

Amélie eut pour appartememt celui qu’occupait autrefois Alexandrine ; le duc prit celui de M. de Saint-Far, se promettant bien de profiter du mystérieux corridor pour passer des nuits délicieuses dans les bras de son Amélie.

Il y avait dans l’appartement d’Amélie un boudoir qui, jusqu’alors, avait été consacré aux plaisirs de l’amour. Amélie, sans détruire les