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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/119

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lorsqu’elle se trouve avec des gens moins scrupuleux, elle se livre sans crainte au plaisir, et répand la gaîté sur tout ce qui l’environne. C’est ainsi que je m’efforçais d’étouffer une lueur de raison, trop faible pour triompher d’une imagination aussi ardente que la mienne.

Deux jours après, Céline me rendit ma visite ; elle avait repris le maintien décent et réservé qui lui avait fait faire à Vincennes la conquête de ma tante. Après être restées quelques instans avec Rosa, je proposai à mon amie de passer dans mon appartement ; je lui fis voir mon boudoir. La divine retraite, s’écria-elle en se jetant sur le sopha ; que vous êtes heureuse d’être la prêtresse d’un pareil temple ! C’est sans doute à l’aima-