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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/121

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faisons nos conventions ; je vous cède Saint-Albin d’autant plus volontiers ; que je n’ai jamais eu de prétention sur lui. Vous pouvez même m’enlever toutes mes conquêtes les unes après les autres, sans que je vous en sache mauvais gré. Mais, ce que je ne vous pardonnerais jamais, c’est de dissimuler avec moi. Soyez franche, ma bonne amie ; cela seul peut donner des charmes à une intimité comme la nôtre. Allons, Julie, prouvez-moi que toutes les protestations d’amitié que vous me faites sont sincères. Racontez-moi vos amours avec le charmant Saint-Albin ; cela nous divertira. — Jamais je ne fus plus disposée à la confiance, ma chère Céline ; vous l’inspirez à tout ce qui vous entoure. Si vous regardez comme une marque d’atta-