Aller au contenu

Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/124

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 118 )

avec étonnement ? aller si loin, et rester en chemin ! Julie, prenez bien garde ! je lis dans vos yeux le contraire ! — Vous vous trompez, je vous jure ; il est vrai que M. Saint-Albin a eu assez peu de délicatesse pour tenter d’abuser de la confiance de Rosa ; il a même employé la violence ; voilà pourquoi il a été si loin ; mais je lui ai fait sentir toute la bassesse de son procédé, et je ne doute pas qu’à l’avenir il ne se comporte bien différemment. — Qu’entends-je ? Où donc avez-vous été chercher de pareilles maximes ? il me semble entendre votre vieille tante ; je crois même que vous devez la surpasser ! Mais parlez-vous tout de bon, dites-moi, ou voulez-vous seulement vous égayer un moment ? — Non, je vous ai dit l’exacte vérité ; j’ai même peine