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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/125

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à comprendre ce que vous me dites. N’ai-je pas eu raison de me mettre en colère, lorsque M. de Saint-Albin a voulu prendre avec moi des libertés indécentes ? — Oh ! vraiment vous vous êtes conduite comme un ange ! — Mais de grâce, que fallait-il donc faire ? — Je ne veux pas me mêler de vous donner des conseils, vous êtes trop enfant : je crains déjà de m’être compromise en vous montrant une confiance indiscrète. C’est ma faute ; j’aurais dû réfléchir qu’à votre âge et avec l’éducation que vous avez reçue, vous ne pouviez me convenir comme amie ; mais votre air éveillé, et surtout la manière aimable dont l’autre jour vous vous êtes conduite chez moi, m’avaient donné de vous une opinion bien différente. Cependant je me sens tant d’amitié pour