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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/126

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vous, que je veux prendre soin de vous former ; vous avez toutes les dispositions nécessaires pour devenir la femme la plus séduisante de Paris. — Dites-moi, Céline, que faut-il faire pour cela ? Si vous me promettez de me rendre aussi aimable que vous, je suivrai aveuglément tous vos avis. — Cette manière me charme ; allons, nous ferons quelque chose de vous. Dites-moi maintenant, sans plus de bégueulerie, pourquoi vous êtes-vous opposée aux désirs de Saint-Albin ? — Mais, j’ai cru bien faire. — C’est selon ; vous avez très-bien fait, s’il ne vous plaît pas. — Au contraire, je le trouve très-aimable ; mais la sagesse ? — Pur enfantillage ; la sagesse, ma chère, consiste à sauver les apparences : une femme doit, j’en conviens, préférer sa