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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/147

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pas été là. Il quitta aussitôt l’air de cérémonie qu’il avait pris en entrant et tous deux se mirent à causer sur un sopha : pendant cette conversation, je m’amusais à jouer avec des fleurs qui garnissaient la cheminée. Je m’apercevais déjà de tout ce que le rôle de confidente a d’incommode et d’ennuyeux, et n’étant pas d’humeur à le supporter longtemps, je m’apprêtais à prendre congé de Céline, lorsqu’elle s’écria : Julie, vous dînerez avec moi ; ma cousine doit rester dehors toute la journée, et je crains de m’ennuyer seule à la maison. Je croyais, lui dit M. Dorval, assez bas et d’un ton piqué, que ma société pourrait vous suffire. Je n’aime point les tête-à-tête, reprit Céline, surtout lorsqu’ils sont aussi longs ; d’ailleurs vous me plaisez trop pour