Aller au contenu

Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 145 )

reviendra), je veux qu’il me retrouve en fête. Je vais écrire à quelques-unes de mes amies, que je donne ce soir un bal ; elles ne manqueront pas de venir. Ah ! ma chère Julie, la bonne idée ! — Mais M. Dorval ne sera pas content. — Tant mieux, c’est bien mon intention, et je vous assure que si ce soir il ne meurt pas de dépit, demain il sera le plus amoureux des hommes. — Soit, courez-en la chance ; mais je ne puis rester chez vous, ma chère, si vous avez du monde, je suis en trop grand négligé. — Vous resterez, vous dis-je, vous êtes à merveille, cette robe blanche est tout ce qu’il faut ; ôtez seulement ce schall qui cache votre jolie taille. Tenez, regardez-vous maintenant, rien ne sied si bien que d’avoir la gorge découverte ; je vous trouve