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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/18

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une femme, son choix tomba sur mademoiselle de Rosalba, dont les richesses, quoique immenses, pouvaient à peine compenser la laideur. M. d’Irini ne chercha pas même à savoir si le caractère de la femme à laquelle il allait unir son sort, était aussi désagréable que sa personne ; content des revenus qu’elle lui apportait, il ne demanda même pas à la voir ; ce ne fut que la veille de la célébration de leur mariage que l’on fit sortir du couvent mademoiselle de Rosalba, à qui l’on présenta pour époux M. d’Irini, l’un des plus beaux cavaliers de l’Italie.

Ce ne fut pas sans verser bien des larmes que mademoiselle de Rosalba s’arracha de son couvent ; élevée depuis son enfance dans cette retraite chérie, elle ne demandait