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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/277

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en rejeter le blâme sur celui qui vous force à la partager, j’espérerais être trouvée moins criminelle ; mais, quelle que soit la noirceur de M. Précourt, sa complice n’en est pas moins indigne du pardon.

— Que parlez-vous de Précourt ? lui demanda Rosa ; quelle analogie ses torts ont-ils avec les vôtres ? Cherchez-vous encore à m’en imposer ?

— Daignez m’écouter, s’écria Rosine effrayée du ton menaçant qu’avait pris Rosa, je vous proteste que je ne vous dirai que l’exacte vérité ; si je manque à ma parole, puisse ma punition égaler mes fautes !

« Il y a deux ou trois mois, continua-t-elle, que je fis la connaissance de M. Précourt ; j’étais alors dans la plus grande détresse ;