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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/290

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— Ce zèle me plaît, répondit ma tante, et me fait tout espérer. Je connais à Paris la supérieure d’un couvent où vous serez très-bien ; je lui laisserai ignorer vos égaremens, afin que vous n’ayez pas à rougir, même devant elle ; et ma protection vous y assurera le respect.

Rosine témoigna sa reconnaissance de la manière la plus vive, et comme aucun motif ne pouvait retarder son départ, ma tante déclara qu’elle ne voulait pas perdre un moment, et qu’aussitôt que la voiture serait prête, elle la mènerait dans le couvent qu’elle lui destinait.

— Ah ! que va dire ce pauvre M. Dorset, s’écria Rosine ?

— Ce n’est pas là le moindre des torts que vous ayez à vous reprocher, répondit ma tante ; vous avez troublé