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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/33

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amèrement d’avoir un aussi mauvais père. Huit jours après, nous quittâmes Naples sans avoir entendu parler du frère de Rosa, auquel je rendis bientôt indifférence pour indifférence. Après avoir traversé une partie des contrées délicieuses de l’Italie, nous nous embarquâmes pour la France. Arrivées à Marseille, cette ville parut si agréable à ma tante, qu’elle résolut de s’y établir. Une des plus belles maisons de Marseille se trouvant à vendre, Rosa l’acheta, et peu de temps après, elle fit l’acquisition d’une terre charmante, où depuis nous avons passé presque tous les étés. C’est dans cette même terre que votre Julie vit maintenant retirée du monde, mais non pas entièrement sevrée de ses plaisirs.